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Podcast Signs of the Times
6 octobre 2006
Traduction Jérôme Louvel

Laura « Il y a un programme de désinformation pour littéralement tous et chacun, qui que vous soyez, quelque soient vos goûts, vos croyances, vos centres d'intérêt ; un site Web a été conçu spécialement pour vous, pour diriger votre pensée et votre attention et vous emmener dans la direction qu'ils souhaitent que vous preniez... »

« Vous écoutez Radio Libre Signs-of-the-Times qui émet au cœur d'une Amérique occupée »

Laura

Bonjour !

Bienvenue sur le podcast Signs-of-the-Times de cette semaine. Je suis Laura Knight-Jadczyk. Je suis assise ici, dans notre studio pour les podcasts, avec l'équipe de Signs : Joe, Henry, Scott. Le reste de l'équipe est en bas, en train de maintenir le statu quo de l'établissement, tandis que nous sommes réunis dans ce petit endroit tranquille pour avoir un entretien avec vous.

Je voudrais parler de la fin du monde tel que nous le connaissons.

Je pense que la plupart d'entre vous êtes conscients qu'il y a quelque chose qui cloche vraiment, vraiment, sur notre planète. Je pense que la plupart d'entre vous a du mal à joindre les deux bouts. Vous n'êtes probablement pas couverts par une assurance santé suffisante – si vous en avez une. Vous ne mangez probablement pas la nourriture que vous devriez parce que vous ne pouvez vous l'offrir. Vous vous passez probablement de beaucoup de choses, chaque semaine, chaque mois, parce que vous ne pouvez vous les payer, parce que l'argent que vous gagnez n'est pas suffisant pour couvrir toutes vos dépenses ni vos extras aussi. Je pense que beaucoup d'entre vous renoncez à beaucoup de choses que vous voudriez faire, et même à des choses que vous avez besoin de faire, parce que vous n'avez pas les fonds suffisants. Et vous regardez autour de vous, et vous voyez que les riches deviennent plus riches, et les pauvres, plus pauvres. Avant, c'était quelque chose qui arrivait dans d'autres pays, pas aux Etats-Unis, ni en Angleterre, ni en Europe de l'Ouest. C'est la façon dont vivaient ces vagues et nébuleux pays du tiers-monde : ils n'avaient pas d'assurances, ils n'avaient pas de voitures, ils n'avaient pas de vacances – et parlant de vacances, combien d'entre vous parviennent à prendre un mois par an, pour faire ce que vous avez à faire, ce que vous voulez faire ? Pour voyager, passer du temps en famille, mener des projets que vous aviez remis au lendemain pendant trop longtemps ? Combien d'entre vous ont du temps pour faire quoique ce soit d'autre qu'aller au travail, rentrer à la maison, puis peut-être vous coller devant la télévision, ou bien vous mettre à votre jeu vidéo du moment, peut-être vous commander une pizza, puis vous lever le matin suivant, aller au travail et recommencer tout cela ?

En même temps, parce que vous pouvez toujours vous lever et aller au travail, rentrer à la maison et jouer à votre jeu vidéo, et commander une pizza, et que tout à l'air normal dans la rue à l'extérieur, il est facile de vous persuader que le monde n'en est pas à sa fin. Mais laissez-moi vous assurer que c'est le cas : le monde, tel que nous le connaissons, en est à sa fin. Sa fin est certifiée par des scientifiques, par des politiciens, par des économistes, par tous les experts des domaines relatifs à l'observation de la société : tous nous assurent que le monde tel que nous le connaissons en est à sa fin.

Il y a un an ou deux, un rapport secret du Pentagone a été publié, qui nous a dit que le monde du 21ème siècle serait marqué par des guerres pour les ressources. Le fait est qu'il y a tout simplement trop de monde sur la planète, et qu'il n'y a pas assez de ressources. Qui plus est, ils prétendent que le pétrole vient à manquer. Ces observations deviennent des outils politiques pour ceux qui veulent accéder au pouvoir ou y rester. Ils les utilisent comme la carotte et le bâton pour contrôler les masses – parce qu'évidemment ils ne pourraient rien faire sans les masses pour faire tout le travail pour eux : s'ils doivent faire la guerre contre quelqu'un pour s'approprier ses ressources, ils doivent disposer de personnels pour les équipages des chars, des avions, les bateaux de guerre, pour ramper dans la poussière et se battre au contact. Sans tous ces gens pour faire ces choses, ils ne seraient pas en mesure de faire la guerre. Et bien sûr, beaucoup de gens partent en guerre volontairement, et combattent pour eux parce qu'ils ont été persuadés que c'est pour vous : « Je vais conquérir ces ressources pou vous ! Allez faire la guerre pour moi, et laissez-moi m'occuper de tous les détails triviaux tels que les problèmes politiques, et je vais m'assurer que vous alliez bien. » Mais le fait est que vous n'allez pas bien, n'est-ce pas ? Combien de guerres n'ont-ils pas combattu en utilisant comme excuse votre sécurité, vos libertés, votre succès économique, votre bien-être ? Et voyez – vous un résultat à cela ? Est-ce que quelque chose s'est amélioré ? Pour vous ? Pour ceux que vous aimez ? Connaissez-vous quelqu'un qui a été envoyé en Irak combattre les Irakiens au nom de vos libertés ? Considérant le fait que Saddam Hussein était en tout point étranger aux attaques sur le World Trade Center le 11 septembre, ne vous demandez-vous pas pourquoi ceux que vous aimez, vos proches, combattent en Irak, meurent en Irak, tuent des Irakiens ? Et ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les prix du pétrole, des biens – de tout – ont augmenté depuis que cette guerre en Irak a débuté, qui était supposée protéger vos libertés et votre mode de vie en tant qu'Américain ? En réalité, votre mode de vie en tant qu'Américain s'est éteint il y a bien longtemps. Mais il vous a été retiré si subtilement, si graduellement, que vous ne vous en êtes pas aperçu. Et maintenant il n'est plus. Et nous voici dans un monde où les Nord Coréens expérimentent la bombe atomique… où les Américains crient sur tous les toits que les Iraniens sont sur le point d'avoir la bombe atomique, de sorte que nous avons à les en bombarder de manière préventive… où les Israéliens bombardent tout le monde parce que tout le monde est leur ennemi… Les choses ne se présentent vraiment pas bien.

Pendant ce temps, en coulisses, nous épuisons nos ressources, nous épuisons l'eau, le climat se dérègle, les maladies gagnent du terrain – en vérité, ou alors on nous dit qu'elles gagnent du terrain simplement pour nous maintenir en état de peur, de façon que nous reconnaissions combien nous avons besoin de ces grands et merveilleux hommes politiques pour combattre ces guerres en notre nom. Et nous ne semblons toujours pas remarquer qu'en réalité ces guerres sont menées contre nous. Contre nous tous. Par tous ces dirigeants, ces leaders, ces politiciens. La vérité ultime est qu'ils mènent une guerre contre les masses dans tous les pays du monde de telle manière qu'ils puissent rester au pouvoir. Parce qu'ils savent pertinemment que la fin du monde est proche, du monde tel que nous le connaissons. Et ils tiennent à s'assurer qu'ils ne seront pas de ceux qui devront quitter le canot de sauvetage de façon que quelques uns puissent survivre. Et ils tiennent à s'assurer que ce soit nous, nous tous, qui soient jetés par-dessus bord et noyés par les eaux montantes de la tragédie imminente, pendant qu'eux rament vers la sécurité. Pensez-y. Il y a vraiment quelque chose qui cloche.

Maintenant, ce que je dis peut sembler quelque peu incroyable. Je ne pouvais moi-même pas le croire… voici dix ans.

Voyons voir : nous sommes en 2006... en 1996, qu'étais-je en train de faire ?

En 1996, eh bien j'étais seulement en train de commencer à publier diverses choses sur le Web ; j'étais engagée dans cette drôle de petite expérience métaphysique et supra luminique de communication ; je réunissais des informations sur ce qui pourrait arriver dans le futur. Dans ce temps-là, cela restait quelque peu théorique : je ne pouvais pas imaginer comment aucune de ces choses qui nous étaient dites pouvaient advenir en réalité – cela semblait tellement étrange : en vérité, comment quelqu'un pouvait-il dire que nous nous dirigions vers un monde « orwellien » ? Un nouvel ordre du monde ? Je vais vous dire une chose : les gens, en pensant à ce nouvel ordre mondial, disent : « Regardez les Nations Unies : ils essayent de nous imposer un nouvel ordre mondial. Regardez ici, regardez là : ce sont les Illuminati, ce sont les Juifs, ce sont les sociétés secrètes qui nous imposent un nouvel ordre mondial… ». Mais devinez quoi ? Le nouvel ordre mondial est déjà en place depuis très, très longtemps. C'est ce que j'ai dit précédemment : ces dirigeants, ces politiciens, se tiennent tous par la main. Si vous ne savez pas cela, il est temps de vous réveiller et de sentir l'odeur du café ! Ils se tiennent tous par la main contre les gens, vous et moi, nous tous. Et pourtant ils ne pourraient rien faire sans notre consentement. Ils ne peuvent mener ces guerres, il ne peuvent faire tourner leurs entreprises sans nous ; ils ne pourraient rien faire sans nous. Donc ils utilisent la peur, les tactiques d'intimidation, le mensonge, la dissimulation, pour nous faire croire des choses qui ne sont pas vraies, de façon à ce que nous fassions leur travail pour eux. Regardez ce que George Bush et sa bande ont fait : ils ont créé une attaque sur le World Trade Center, terrorisé tout le monde, puis ils ont emmené tout le monde dans cette guerre insensée contre l'Irak – l'Irak qui n'avait rien à voir avec ça. Des gens meurent. Qu'est-ce qui va se passer ensuite ? Parce que certainement il y aura quelque chose ensuite. Ils n'ont pas terminé : il y a un bon cinq milliards de gens dont ils doivent encore se débarrasser. Pensez-y. Simplement parce qu'en regardant par votre fenêtre vous pouvez toujours voir les voitures passer, vous pensez que les choses sont normales dans votre propre réalité personnelle, à cet instant précis. Or à cet instant précis des gens meurent, des gens souffrent, des gens sont soumis à des traitements cruels et inhumains, torturés dans des prisons ; au Liban, sont soumis aux bombes à sous munitions. Réfléchissez à cela !

Il y a dix ans, en 1996, auriez-vous jamais imaginé que les Etats-Unis d'Amérique allaient voter une loi légalisant la torture ? Et encore moins une loi qui allait légitimer un individu seul – un dictateur ipso facto – à décider qui sera torturé et qui ne le sera pas ? Pensiez-vous, il y a dix ans, que seraient érigés aux Etats-Unis des camps de prisonniers pour abriter des nombres variés de combattants ennemis ; ou qu'une personne serait désignée comme autorité pour décider qui est et qui n'est pas un combattant ennemi ? Bien sûr vous allez dire qu'il y a dix ans, il n'y avait pas de terroristes arabes ! Comment savez-vous que nous avons des terroristes arabes aujourd'hui ? Rappelez-vous ce que je viens de dire : ils savent, et ce depuis longtemps, que le 21ème siècle sera un temps de guerres pour les ressources. Ils vont se battre pour les ressources, et qui est le plus grand consommateur de ressources ? La grande masse des peuples, bien entendu ! Comment, pour les gens au pouvoir, préserver le mieux les ressources ? Se débarrasser de la grande masse des peuples. Et comment se débarrasser le plus efficacement de la grande masse des peuples ? Vous vous mettez de mèche avec les dirigeants d'autres pays, et vous décidez de moyens pour avoir l'air d'être antagonistes les uns envers les autres, de telle manière que vous puissiez entrer en guerre ! Ensuite, vous créez un événement du genre Pearl Harbour, vous générez une guerre et vous envoyez les gens combattre, et vous tuez des centaines de milliers de gens… puis vous accélérez la destruction : vous mettez en place une situation où vous puissez utiliser la bombe atomique… après tout, pourquoi pas : c'est bien ce dont il s'agit, de se débarrasser du plus grand nombre de gens possible – mais de le faire de telle manière que personne ne se rende compte de ce qui est réellement en train de se passer, que personne n'accède à la conscience que ce sont les psychopathes au pouvoir, les pathocrates, les dirigeants, qui font cela. Et ils le font tous ensemble contre la masse des gens normaux.

Vous allez dire : « Il faut bien que quelqu'un quitte le canot de sauvetage ! Nous ne pouvons pas tous survivre ». C'est peut-être vrai. Mais il y a de grandes chances pour que vous ne fassiez pas partie de ceux qui auront place dans ce canot. Si vous pensez que vous en ferez partie, vous vous illusionnez.

En tous cas, comme je le disais, il y a dix ans, toutes ces choses étaient en train d'être écrites : j'écrivais sur ce sujet. J'en parlais à quelques personnes ; je leur disais : « Je ne sais pas si je crois que c'est vrai ou non. » Et j'étais là, dans ma petite pièce à côté de ma cuisine, dans ma confortable petite maison là-bas, en Floride, à tenir mes sessions expérimentales du samedi soir, obtenir ce matériau et le publier, et à penser : « Ça, c'est vraiment intéressant ! C'est très intéressant, mais je ne peux pas imaginer comment cela pourrait arriver… ». Et nous y voilà, dix ans plus tard. Et nous seulement c'est en train de se passer, mais cela se passe d'une manière qu'aucun d'entre nous n'aurions pu imaginer – exactement comme cela a été prédit, cela se passe. Cela se passe autour de nous, et chaque jour. Mais, bien sûr, après le 11 septembre, alors que je commençais à observer les diverses machination des gouvernements du monde, George Bush en particulier, je me suis rendu compte qu'il y avait quelque chose de familier dans ce scénario, qui était déjà connu de moi, et dont nous avons déjà parlé, et à propos duquel j'ai publié, et c'est alors que j'ai décidé de démarrer un petit site Web, une petite section de mon site Web, mon site Cassiopea, et de l'appeler « Signs of the Times », parce que il me semblait que nous vivions véritablement une étrange période, au cours de laquelle des choses arrivaient qui avaient été prédites – et pas seulement par moi, par d'autres personnes, et même – oserais-je dire – même dans la Bible. Donc j'en étais là : je démarrais ce petit site Web pour garder la trace de ces choses ; c'était simplement une idée que j'avais, que si nous pouvions noter chaque jour deux ou trois choses qui s'étaient passées ce jour-là, et ensuite, quelques jours plus tard, les relier à quelque chose d'autre qui se serait passé, cela permettrait peut-être de distinguer une trame. J'étais, bien sûr, particulièrement intéressée au départ par les éruptions volcaniques, etc., parce que les prédictions ancestrales parlaient de changements terrestres. Des changements terrestres peuvent se dérouler sur une certaine période de temps, cela est évident pour nous maintenant. Nous entendons de communiqués sur le fait que le bouclier glaciaire de l'Arctique est en train de fondre tellement plus rapidement qu'on pouvait imaginer qu'il pouvait fondre, ou fondrait, que le scientifique bien connu, James Lovelock a déclaré que nous avons dépassé le point de non-retour : il n'y a aucun espoir. Il n'y a rien que nous puissions y faire. C'est ce qui se dit. Et cependant, à l'instant où notre planète elle-même se retourne contre nous, et que des scientifiques reconnus, d'excellente réputation, nous disent qu'il n'y a rien que nous puissions y faire, nos dirigeants, dans les gouvernements, donnent-ils l'impression d'y être attentifs ? Non ! Bien sûr que non ! Ce qu'ils semblent faire, c'est continuer leurs ridicules petits jeux de « Voyons voir combien de gens nous pouvons éliminer ! ». Maintenant, il est facile de dire : « Bon, eh bien, ils ne savent tout simplement pas ce qui est en train de se passer, ils sont stupides : réveillons-les ! ». Ne vous méprenez pas ! Ils savent ce qui a lieu, et ce qui est en train de se passer fait partie de leur plan quant à la manière de traiter le problème du changement de climat sur la planète.

Mais bon. Comme je l'ai dit, j'ai démarré la page de Signs… quand était-ce ? au printemps de 2002. Je m'en occupais aussi souvent que je le pouvais. Je n'étais pas particulièrement intéressée politiquement à ce qui se passait dans le monde des affaires globales. J'étais sur des sujets ésotériques, j'étais sur mes sujets expérimentaux. J'aimais d'autres choses : l'Histoire, des choses comme ça. Mais d'une certaine façon, au fur et à mesure que le temps passait, je commençais à discerner les trames, les interrelations, et même la réalisation de prophéties très anciennes. J'ai alors réalisé que, s'il y a des choses que les ésotéristes se doivent d'étudier, ce sont bien les événements en cours, la politique, les affaires mondiales, et l'Histoire. Alors voilà : elle était là, ma petite page ; je m'en occupais moi-même chaque jour. Et au bout d'un moment, je ne me suis plus sentie de la faire, et j'ai décidé que je voulais faire autre chose : mais je n'ai pas pu, parce que les gens se sont mis à m'écrire, en me disant : « Vous n'avez pas fait de page aujourd'hui ! Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que vous êtes malade ? ». Je me suis ainsi rendue compte qu'il y avait des gens qui la lisaient, qui comptaient dessus, qui en dépendaient. J'ai donc dit « OK », et me suis fait un devoir, chaque jour, de faire en sorte que la première chose que je fasse après m'être levée soit de  composer la page de Signs. Je me suis dit « Je vais en faire la première chose à laquelle je me consacre, et tout le reste viendra après. » Avec le temps, cela me demandait de plus en plus de travail. Tant de choses arrivaient de tant de manières différentes, dans tant d'endroits, que ne pouvais tout simplement plus tenir le rythme.

Je ne pouvais tenir le rythme pour d'autres choses non plus, et il y en avait beaucoup qui avaient besoin d'être réalisées. Je voyais bien, en effet, qu'il y avait tout un matériau qui ne demandait qu'à être mis en forme de telle manière que les gens puissent comprendre ce qui se passait. Ce n'est en effet pas assez de simplement regarder les choses arriver autour de vous : il est tout aussi important de les comprendre, parce que ce n'est que lorsque vous les comprenez, que vous les placez dans une perspective historique, que vous devenez alors à même de discerner ce qui surviendra après. Parce qu'il était clair à mes yeux, à partir de l'étude des événements historiques, que l'Histoire est cyclique : les choses arrivent de la même manière encore, encore et toujours. Et si vous savez où vous vous trouvez dans le cycle historique, vous pouvez raisonnablement connaître ne serait-ce que la dynamique de ce qui va se passer ensuite.

Et pour être franche, la dynamique de ce que j'observais m'effrayait diablement. Nous assistons à la fin de notre civilisation – et je ne plaisante pas.

Alors que faire ?

Evidemment, il y a beaucoup de gens qui ne croiront pas cela. Parce que lorsqu'ils regardent par la fenêtre, ils voient les voitures passer, entendent les oiseaux chanter dans les arbres, voient le soleil briller. Les bombes n'ont pas encore commencé à tomber sur leur pelouse. Elles tombent sur la pelouse d'autres personnes… Les maisons d'autres personnes sont rasées au bulldozer… D'autres personnes sont envoyées en camp de concentration, en prison, et sont torturées... mais cela ne leur arrive pas encore à eux. Le problème est que cela va leur arriver. Ou à quelqu'un qui leur est proche. Ou à quelqu'un qu'ils connaissent. Cela pourrait même vous arriver.

Que faire, alors ? Quelle est la solution ? Y a-t-il une solution ? Beaucoup de gens m'écrivent, et me demandent : « Que pouvons-nous faire ? Que pouvons-nous faire ? »

La seule solution que je voie est que le plus grand nombre de personnes possible s'éveille, et s'éveille rapidement. Parce c'est seulement lorsque nous arrêtons d'apporter notre soutien à ce genre d'activités, lorsque nous arrêtons d'être des instruments aux mains de ce type de personnes – nos soit disant dirigeants et politiciens – qu'il y a une petite chance que quelque chose change, si cette chance existe. Certainement les problèmes de notre planète peuvent être résolus : il faut pour cela que toute la connaissance, toute l'attention lui soit accordée. Au lieu de cela, ce qu'ils font est d'exacerber les fondamentalistes, d'exacerber les différents partis politiques les uns contre les autres ; ils bidouillent sur Internet pour faire en sorte que telle personne haïsse telle autre personne, pour créer la confusion et semer la désinformation ; ils maintiennent les gens occupés à gagner leur vie, parce que s'ils ne vont pas au travail aujourd'hui, ils auront faim, et s'ils tombent malade et n'ont pas l'assurance nécessaire, ils perdront leur maison et leur voiture… tout est fait pour mettre les gens à tout instant au bord d'un désastre total et complet, et qu'ils le sachent : ils doivent continuer, et c'est comme s'ils étaient sur un plancher mécanique : s'ils n'avancent pas, ils tombent. Tiens, que diriez-vous de cela : pourquoi les gens ne sautent-ils pas tout simplement ? Parce que, « s'ils ne nous croyaient pas leurs complots, tout s'effondrerait – tout le château de cartes s'effondrerait… » Il existe un vieux dicton qui nous vient tout droit des années soixante, soixante-dix : « What if they gave a war and nobody came[1] ?» Eh bien, c'est le cas aujourd'hui – seulement c'est un peu plus complexe que ça. Parce qu'évidemment, dès que nous avons un groupe de gens qui s'éveillent et qui peuvent aider à diffuser l'information, il faut qu'ils aient les moyens de diffuser cette information. Nous avons besoin d'un noyau de personnes réellement éveillées. Ensuite il nous faut user de stratégie, parce nous avons à réveiller d'autres personnes – et rapidement ! Nous n'avons pas le temps de nous égarer : la glace de l'Arctique fond ! (rire de désespoir) Ce n'est pas une plaisanterie ! Nous parlons d'utilisation d'armes nucléaires : dès qu'ils commenceront à employer des armes nucléaires, les choses commenceront à aller sérieusement mal, et très vite. Ce n'est pas une plaisanterie.

Ecoutez-moi tous : il y a beaucoup de travail à faire.

Et ce qui est décourageant, c'est que nous savons ce qu'il y a à faire, et même comment le faire. Nous pouvons toujours dire à tous et chacun ce que nous faisons, mais alors, de cette façon, nous serions empêchés. Nous ne pouvons en fait rien faire de tout cela. Nous ne pouvons même plus continuer ce genre de diffusion – si nous ne recevons pas de soutien.

Laissez-moi vous expliquer cela.

Il y a, en tout, neuf personnes ici. L'équipe de Signs-of-the-Times, moi, Ark, Reese pour la recherche, et l'équipe de support. Et nous avons à vivre comme chacun d'entre vous : nous avons à payer nos assurances, nous avons à payer notre loyer, nous avons à acheter de la nourriture, nous devons disposer d'un véhicule et nous procurer du carburant pour le faire rouler, de telle manière que nous puissions nous déplacer pour réaliser ce que nous avons à faire. Sur une longue période, nos ventes de livre ont augmenté au point de subvenir à nos besoins. Et puis, il y a peu, nous avons pris conscience de la nécessité de diffuser l'information à un rythme beaucoup plus rapide, et de façon beaucoup plus large, que ce qu'autorisait la diffusion de livres imprimés. Nous devions la rendre la moins chère que nous pouvions de telle manière que davantage de gens puissent en disposer. Nous avons donc mis à disposition nos livres sur le site Web en tant que documents électroniques, téléchargeables, aisément transmissibles. Et nous nous sommes dits : « Bon, c'est un risque que nous prenons parce qu'il est plus important que l'information soit mise à disposition que, pour nous, d'en tirer un profit financier. » En fait nous pensions que les gens continueraient à payer les livres électroniques ; que le résultat serait comme six et la demi-douzaine : que nous nous en tirerions aussi bien qu'avant parce que nous n'aurions plus à payer l'impression ni l'expédition des livres… Mais devinez quoi ? Aussitôt après avoir mis les livres électroniques sur le Web, et après un nombre de ventes réellement satisfaisant, elles se mirent à chuter jusqu'à un niveau négligeable. Parce que maintenant les gens les distribuent autour d'eux, et les placent sur des réseaux peer-to-peer.

Cela veut dire que dans notre effort de rendre l'information accessible au plus grand nombre, nous nous sommes en définitive coupé la gorge. Maintenant, nous ne savons plus comment nous allons survivre : les gens peuvent obtenir nos livres gratuitement, bénéficier de tout ce travail gratuitement (ils peuvent l'avoir pour rien de toute façon, puisque nous le mettons à disposition sur le site Web.) Il en résulte que la situation est devenue critique aujourd'hui. Elle est critique pour tout le monde, et elle est critique pour nous. Il nous en coûte quelques centaines d'euros par mois pour maintenir des serveurs spécialisés dans quatre pays différents afin de garantir l'accès au site Web. Nous avons appris que si nous ne disposons que d'un seul serveur, dans un seul pays, un seul site Web, il reste inaccessible si longtemps que nous disparaissons de la Toile. Nous avons été tellement attaqués, et tellement souvent, que nous avons appris nos leçons : ainsi nous avons les sites Web répartis sur différents serveurs dans différents pays. Mais cela coûte de l'argent. Egalement, de façon à nous protéger, nous devons vivre dans un endroit tellement reculé que nous n'avons pas accès à l'ADSL : nous recourons au satellite. Et notre liaison satellite n'autorise qu'un nombre limité de bits par mois, en « upload » et « download », que nous dépassons : les pénalités sont exorbitantes. Nous diffusions quotidiennement une lettre d'information à des milliers de gens : certaines personnes préfèrent en effet disposer de l'information sous forme de lettre que de la lire sur le site. Certains en ont besoin, parce qu'ils ne peuvent pas la lire sur le Web : notre site est bloqué par beaucoup d'entreprises, et même quelques pays. C'est pourquoi nous envoyons cette lettre d'information : pour que ces personnes qui sont empêchées de lire Signs-of-the-Times puissent quand même le lire ! Mais envoyer cette lettre d'information et la diffuser à des milliers de gens, qui apprécient de disposer de ce service gratuit, implique que nous utilisions notre bande passante. Et cela nous coûte de l'argent. Donc telle est la situation. Nous avons notre loyer, les dépenses normales de tout un chacun : frais médicaux, assurances, nourriture, vêtements, carburant, véhicules… comme tout le monde. Et, en sus, nous encourrons les coûts vraiment énormes du maintien du site Web en ligne, de l'envoi de la lettre d'information, de façon à garder le contact avec tout un chacun – et nous ne recevons rien pour tout ce travail, parce que la ressource que nous avions, ce que nous faisions payer, à savoir les livres, s'échange maintenant gratuitement…

Vous parlez d'une façon de tuer la poule aux œufs d'or !

Je demande donc à tous et à chacun de ceux d'entre vous qui n'ont pas encore souscrit à notre service de don mensuel de bien vouloir le faire. Ne remettez pas au lendemain. Faites-le : cinq, dix, quinze, et même jusqu'à trente dollars par mois – dollars ou euros, en fonction d'où vous êtes – peuvent réellement faire la différence. Et ce sont de petits montants par personne. Peut-être pensez-vous : « Il y a tant de gens qui le font que je ne vais pas m'y mettre : personne n'a besoin de ma contribution. » Le fait est que quand tout le monde pense ainsi il n'y a pas de contributions du tout !

J'ai déclaré que notre site Web ne serait jamais payant. Notre page Signs-of-the-Times ne sera jamais un service payant. Notre lettre d'information ne sera jamais un service payant. Nous préférerions l'arrêter que de le facturer. Il y a trop de gens qui n'ont pas d'argent et qui ont besoin de cette information : c'est pour cela que ceux d'entre vous qui peuvent donner, qui peuvent se permettre de soutenir notre effort, doivent sauter le pas aujourd'hui. Il y a beaucoup de travail à faire. Nous avons fait preuve, depuis dix ans maintenant, de persévérance, de dévouement ; nous avons démontré que nous pouvions résister aux attaques, aux coteries, au dénigrement, aux menaces de mort, aux « spams » et aux refus de service[2] ; aux blocages mis en œuvre par différents pays, différents organismes – nous avons même étés une fois complètement effacés de Google – le saviez-vous ? Il nous a fallu six mois pour revenir à la situation initiale. Nous sommes partis de vingt mille lecteurs par jour et arrivés à moins de mille parce qu'il n'était pas possible de nous trouver sur le Web. Nous avons appris à contourner tout cela. Tout ce qui a été jeté en travers de notre route, nous avons appris comment y remédier. Nous vous avons ainsi prouvé notre implication et notre dévouement. Donc s'il vous plait, de quelque modeste manière que vous puissiez – dix, quinze, vingt, trente – inscrivez-vous à notre service de don mensuel. Si vous ne le faites pas – et ce n'est pas une menace, mais un simple fait – nous ne survivrons pas un mois supplémentaire.

Donc si vous êtes intéressés à repousser la fin du monde tel que nous le connaissons, à le changer en un futur complètement différent, au commencement d'un nouveau monde, allez simplement sur Signs-of-the-Times.org et souscrivez un don mensuel. Je le répète, nous ne faisons rien payer : nous ne l'avons jamais fait et ne le ferons jamais. Mais nous avons besoin de votre soutien pour rendre disponible à tous notre matériau, même à ceux qui ne pourraient pas se le permettre.

Aidez-nous à vous aider.

[1] Littéralement « Que se passerait-il si une guerre était déclarée et que personne n'y allait ? ». (NdT)

[2] DOS : Denial Of Service

 



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